D’abord il fallait me faire monter dans le Nord. Le Nord qui n’était pour moi qu’une légende, un lieu dont je ne reviendrais pas, l’hyper pôle nord et tous ses clichés. La vérité c’est qu’il ne fait pas si froid. En revanche, le temps est vraiment… Heu… Je voudrais seulement dire qu’il nous faut faire preuve d’une grande adaptabilité. En effet, on peut caresser l’espoir d’un magnifique rayon de soleil, suivi d’une averse (ce n’est pas une question d’espoir là, c’est cadeau !) puis pourquoi pas d’un épisode grêleux pour enfin retrouver une sorte d’éclaircie sur des tons gros moyen à gris foncé. La tendance du ciel étant toujours menaçante.
Moralité, il faut être fort de propositions pour faire face à tous ces changements. Prévoir le plan A, le plan B et le plan C. Bref, être résilients et créatifs !
Finalement, à force de proposition, je peux me considérer chanceuse d’avoir visité le nord.
Ça commence par l’envie de dire aux voyageurs du train que c’est mon premier déplacement dans le nord… Oui, en qualité de sudiste et béarnaise, c’est un événement notoire ! Je me suis retenue…
L’arrivée à Lille est touchante, émouvante : c’est juste beau. Je marche vers nulle part et souris bêtement « parce que je suis dans le grand nord », c’est nul mais c’est ma réalité. Je suis simplement contente. Contente aussi, car, à vrai dire, j’y retrouve quelqu’un qui m’est cher… L’architecture est sublime ; on dirait un décor prêt à tourner le prochain Astérix au pays de Blanche neige, quelque chose de cet ordre. Mais là mon rêve s’effondre : les gens n’ont pas l’accent tant attendu… Nop 🙁 Quelques Chtio, et pô s’échappent mais voilà. Qu’à cela ne tienne.
Mon court séjour va être articulé autour de quelques visites touristiques sans oublier l’incontournable Carnaval de Dunkerque ! Dans ce post, quelques images de Lille, Cassel, le fameux village de Bergues et un peu de Dunkerque. On observe volontiers l’humidité ambiante qui se fixe partout, jusque sur les panneaux de signalisation. Également, l’église de Dunkerque marquée au fer rouge par les bombardements de la guerre de 39-45. Je reviendrai sur Dunkerque… Comme on peut le constater, le temps ne cesse de changer et chaque éclaircie est vécue comme un cadeau du ciel ! Photographiquement parlant c’est épuisant, chaque image demande un nouveau réglage, mais quelle beauté…