Essaie – Destroy vs féminité 1.2
En avant propos, il est à noter qu’en qualité de danseuse, je considère le corps comme un outil de travail et d’expression. Et si vous voyez ici une forme de provocation, de voyeurisme, c’est que nous sommes à côté.
Au travers de ce projet que je nourris depuis peu, ce projet où je me mets en scène, où je m’expose en quelques sortes (comme dirait des spécialistes en TCC), je cherche bien sûr à faire face à des évidences factuelles qui me laissent sans arme.
Mais pas seulement.
D’un point de vu artistique, j’interroge la cohabitation entre le statique et le mouvement, le mort et le vivant, l’agressif et le tendre, le dur et le doux, le brut et le nuancé. Bref.
Dans cette fenêtre d’expression, de cherche à faire coexister des opposés, des contradictions, mais peut être des complémentarités aussi. Une manière de questionner aussi nos rapports humains dans nos différentes et nos similitudes.
Évidemment, tout comme le vandale, c’est aussi le plaisir irrésistible de se mettre en danger, en urgence, source d’adrénaline et d’amusement. L’exercice est difficile à différents niveaux : accepter son image avant tout. Mais surtout et peut être le plus dur, faire le choix assumé de le mettre à nu au regard et au jugement d’autrui. Personnes connues ou parfaits inconnus. L’aspect technique demeure inabouti, mais des pistes sont en cours de développement 😉
Encore une fois, merci de voir ici la démarche, l’esthétisme plutôt que n’importe quelle autre pensée futile.
Merci également de votre indulgence.