Essaie – Destroy VS Féminité
Alors, sujet que je définis comme étant une expérimentation, un essaie, pas si simple à montrer, bourré de défauts de tous ordres, en recherche de sens. Complexe à évaluer, périlleux à assurer aussi du point de vue des deux postures, celle du photographe qui n’est plus vraiment (focus sur le plateau) et du modèle amateur qui s’engage et galère un peu ! Les aspects techniques sont ainsi laborieux, des astuces sont à développer bien sûr. La notion de temps et différents aléas entrent également en jeu dans ces préparations et ces prises de vue furtives, fugaces. Exercice donc fort compliqué qui engage l’intime et le hasard d’une rencontre avec le badaud de base, le graffeur ou l’urbexeur (tous deux tout à fait compréhensifs), une forme de risque, d’urgence forts amusants de surcroît.
Par avance, merci de votre indulgence.
D’un point de vue plus plastique et en terme de quête de sens, de recherche… Faire face à ses manques, ses vulnérabilités, ses complexes, sa pudeur, interroger sa féminité, sa légitimité, jouer de sa sensualité sans vulgarité, suggérer timidement, s’accorder un droit de regard et s’affronter malgré le temps qui passe, investir des états de corps.
Faire cohabiter le coté destroy, délabré, dégradé, usé, souillé des espaces désaffectés, s’appuyer sur des cadres acidulées, juxtaposer la dureté des lieux avec la douceur de l’être, l’abandonné et l’incarné, le mort et le vivant, le vide et le plein.
Opposer. Mais aussi Oser 🙂
Voici ici un très maigre échantillon de ce projet, que je poursuis donc seule en urbex, dévoilé avec crainte et frustration. De belles idées sont en gestation avec des collaborateurs sur cette base de travail, espérant mener ce projet à terme et y trouver une forme d’aboutissement.