Friche de la fonderie
L’activité des usines Tamaris s’est achevée en 2013 visiblement comme en témoigne cet article publié le
Une photo de Sylvain Valero parue dans « Midi Libre » a inspiré des grapheurs anonymes.
« Ils sont venus un jeudi matin pour me demander la permission de dessiner mon portrait. Ils avaient vu la photo dans « Midi Libre ». Je leur ai dit : « Allez-y ! » Pourquoi moi en particulier et pas un des trois collègues qui étaient aussi dans cet article, je ne sais pas. Et je ne leur ai même pas demandé ! »
« Ça fait bien marrer les collègues »
Ancien ouvrier des usines de Tamaris, Sylvain Valero vient, chaque semaine, avec quelques autres, sur le site, bouclé en 2013, laissé depuis à l’abandon et devenu le terrain de jeu, et d’expression, des grapheurs de la région. La cohabitation entre les deux confréries s’est toujours vécue en bonne intelligence. Les anciens occupants de ce qui est, désormais, une friche industrielle délabrée croisent, en fait, rarement les artistes et leurs bombes de peintures.
Quelle ne fut pas la surprise de Sylvain Valero quand il reçut, de vive voix, en personne, la polie et bienveillante demande pour servir de modèle. « On ne les a plus revus après. Je ne sais pas qui ils sont. En revanche, le jeudi suivant, pendant notre petite balade hebdomadaire, on a vu le graffiti sur les murs. Depuis, ça fait bien marrer les collègues… »
Des ouvriers qui, le 21 septembre, ont assisté en nombre, à l’audience en appel au tribunal de grande instance de Nîmes, sur le procès du montant de leurs indemnités et du préjudice après les licenciements qui remontent, pour la majorité, à mai 2013. Le jugement a été mis en délibéré pour le 22 novembre. Par ailleurs, les anciens de Tamaris ne savent rien des rumeurs d’un éventuel rachat du site. Le portrait de Sylvain Valero n’est pas prêt de disparaître… »
et puis un autre un peu plus tard, et de fait, des images d’époques, exceptionnel !