Drôme.
Fin de l’été.
Des kilomètres de wagons à l’abandon, gribouillés par partout, dedans comme dehors, pillés pour leurs malheureux métaux, jusqu’aux tableaux électriques. Saccagés gratuitement ou parfois squattés, quelques locomotives s’entre mêlent.
Nous sommes au cimetière de Bourg les Valence.
L’atmosphère y est tout fait paisible alors que tout pourrait surgir à tout moment, de n’importe où, de n’importe quelle forme réelle ou tour à fait imaginaire. Non, tout est be et bien serein.
Le seul regret est de constater des espaces qui, au delà d’être de superbes terrains de jeu pour les graffeurs, ne sont pas réhabilités ou exploités pour de nouveaux usages, pour une deuxième vie, une retraite luxueuse. Non rien.