Il est toujours attristant de voir des figures esseulées, même en temps de fête.
Néanmoins, cette année est la première fête de la musique depuis l’épisode COVID qui nous a tous touchés. Un très grand nombre de personnes se sont réunis autour de cet événement. On retrouvait comme chaque année, les scènes punk, reggae, techno, rap, et autres musiques irlandaises, tout habillé de kilt. Mais aussi, mais aussi, les déjantés de Bamahia. Les plus dingues que je n’ai jamais rencontré. Ils portent le feu sacré et il est juste impossible de rester de glace devant une telle énergie. Habités de joie, de vie, les sourires illuminent leur visage, une rythmique implacable, inébranlable, ils ont encore une fois brûlé le sol d’Aubenas.