Nîmes, « Rome française »
Je suis venue plusieurs fois à Nîmes, et jamais je n’avais arpenté la ville comme je l’ai découverte aujourd’hui.
Tout comme Arles, Nîmes est chargée d’histoire.
Fondé à l’antiquité, elle fut un avant-poste important au temps de l’Empire romain. On y trouve une superbe arène, un amphithéâtre de deux étages édifié en l’an 70 de notre ère environ, toujours en usage pour des concerts et des corridas. La Maison Carrée se trouve dans le cœur de la ville, si elle a subit les outrages du temps avec ses colonnes érodées, elle n’en est pas moins entière et forte par sa présence. Il est bon de flâner dans les rue piétonnes avant de retrouver le jardin de la Fontaine.
Ici j’ai un coup de cœur pour le temple de Diane… J’y envisageait un espace fort de sensualité et de sens, mais c’est en somme un lieu dédié à Auguste et sa famille… On repassera pour la sensualité ! N’empêche que cet endroit est tout à fait magique ! Cette ruine porte de merveilleuses et énormes pierres qui résistent au temps. Mais pas que. On y trouve aussi, comme dans certains espaces que je chéris, ces inscriptions d’amoureux datant de 1924 ou même avant parfois. On y découvre aussi des signatures de tailleurs de pierres qui viennent laisser ici un peu d’eux gravant la pierre de leur outils. J’adore. Si c’est une tradition, qu’à cela ne tienne !
Le temps est tout à fait radieux, la lumière est juste exceptionnelle et le parc est sublime. La tour de Magne nous attend tout en haut du sanctuaire où nous croisons deux écureuils en pleine chassé croisé. Ils tournent autour des arbres à une vitesse phénoménale, sautent de branche en branche avec une adresse déconcertante. Puis ils s’apaisent…
La vie est juste belle si on prend le peine de la regarder du bon point de vue.