Marseille, capitale du street art
En cette fin du mois de septembre, alors que les habitants du plateau ardéchois allument leurs premières cheminées, nous voici en bretelles à Marseille. Le temps est juste divin.
Échappée au cœur de Marseille. A cœur très exactement.
Une escapade dédiée essentiellement au street art.
Marseille, ce n’est jamais bien propre, on le sait … Et si les agents communaux sont en grève de surcroît, les rues sont maculées de déchets qui s’entassent. Les rats sont de la fête… Les espaces du cours Julien sont parées de guirlandes telles celles de Noël. On peut lire « amor », « ange » et autres « vie ». Le cadre semble posé. Le quartier est vivant comme toujours. Ici est notre point de chute.
« Bonne mère » nous fait le meilleur des accueils comme à chaque fois. Le temps s’arrête un instant, on écoute le silence. Je repense au désert de Zagora… Une expo de Claude Delmas au sein de la basilique nous émeut fortement ! Des images touchantes, des légendes qui effleurent et bousculent notre spiritualité… Nous sommes en phase.
Il est toujours vertigineux de surplomber une ville d’une telle envergure et de gagner la conscience d’une telle quantité d’âmes !
Pas moins de 20km de marche en cette magnifique journée où, si le temps est compté, nos yeux flânent et se posent au gré de leurs désirs, nos pas caressent le sol au rythme de nos envies. Que ce soit au panier où au cours Julien, nous arpentons les rues couvertes de sublimes réalisations. Les œuvres sont toutes aussi superbes les unes que les autres. Un spectacle vivant, permanent, à ciel ouvert, en constant mouvement.
Se régaler à faire notre marché oriental dans les quartiers populaires. Se délecter, à surprendre, le soir venu, des groupes de danseurs travailler leur technique danse : tango, salsa, forro. Ici et là, en un même lieu sur l’esplanade de la cathédrale la Major. Être surpris par la présence d’une sculpture de Bruno Catalano sur le front de mer. Et fouler les sols des quartiers en nocturne, encore, encore. Découvrir de nouvelles pièces, de nouveaux détails, toujours. Se perdre un peu, mais à peine. Cette ville est dingue ♥.
Le temps passe trop vite quand on est heureux me disait mon cher ami Mohamed…